Après avoir entendu Daniel Pink parler de son nouveau livre A Whole New Mind : Moving from the Information Age to the Conceptual Age pour la quatrième fois, j'ai fini par le lire d'un bout à l'autre (en moins d'une journée). J'ai enfin compris ce dont il parle lorsqu'il affirme que les emplois à fort contenu humain sont là pour rester. C'est-à-dire des emplois qui permettent de construire des relations entre l'entreprise et le client, que ce soit en B2B ou en B2C. À cette fin, il préconise d'intégrer davantage de récits dans nos relations, de faire passer un message par une histoire, et pas seulement par des faits dont tout le monde sait qu'ils sont nécessaires, mais qui sont toujours ennuyeux. La raison en est que les histoires sont plus faciles à retenir. Il poursuit en énumérant certaines de nos caractéristiques contemporaines qui distinguent les histoires des faits :
- Les faits éclairent..........Les histoires amusent
- Les faits révèlent..............Les histoires détournent
- Les faits sont réels........Les histoires sont pour la couverture
Cependant, avec l'accès facile aux faits, ceux-ci sont devenus omniprésents, disponibles à la vitesse de la lumière grâce à l'Internet et aux moteurs de recherche comme Google. Chaque fait a donc moins de valeur. Ce qui devient plus précieux, c'est la capacité de placer ces faits dans leur contexte et de les présenter avec un impact émotionnel. Les histoires existent là où le concept et le toucher se croisent. Ce besoin est à l'origine du mouvement naissant appelé "storytelling organisationnel" à la Banque mondiale, à la NASA et même chez Xerox. Il est même utilisé dans les publicités de marque à la télévision.
Et comme le dit Mark Turner dans son livre The Literary Mind, "La plupart de nos expériences, de nos connaissances et de nos pensées sont organisées sous forme d'histoires".
Pourquoi est-ce que je vous en parle ? Voici la réponse de Daniel Pink : "L'histoire a un autre impact important sur les affaires. À l'instar du design, elle devient un moyen essentiel pour les individus et les entrepreneurs de distinguer leurs biens et services sur un marché encombré."
Je voulais donc partager avec vous une histoire que j'ai entendue la semaine dernière. J'aime cette histoire pour trois raisons :
- c'est une histoire tirée du succès de Wal-Mart.
- nous pouvons chacun l'appliquer comme une mini-auto-évaluation.
- elle est source d'inspiration. J'espère qu'elle vous plaira aussi.
Pour chacun d'entre nous, l'intelligence émotionnelle englobe cinq domaines de base à maîtriser. Il s'agit de :
- Connaître ses sentiments et les utiliser pour prendre des décisions de vie avec lesquelles on peut vivre.
- Être capable de gérer sa vie émotionnelle sans en être détourné - ne pas être paralysé par la dépression ou l'inquiétude, ou emporté par la colère.
- Persister face aux revers et canaliser ses impulsions afin de poursuivre ses objectifs.
- L'empathie - lire les émotions des autres sans qu'ils aient à vous dire ce qu'ils ressentent.
- Gérer les sentiments dans les relations avec compétence et harmonie - être capable d'exprimer le pouls non exprimé d'un groupe, par exemple.
L'étendue de ces compétences signifie qu'il y a effectivement de la place pour chacun d'entre nous pour apprendre, grandir et s'améliorer. Il y a beaucoup à apprendre dans ce domaine. Apprendre l'intelligence émotionnelle, apprendre les outils d'efficacité énergétique ; ce n'est que le début. C'est comme lire tous les livres sur la voile et la navigation sur les petits bateaux. Vous maîtrisez alors la théorie, mais vous n'avez aucune pratique concrète. Ce n'est qu'avec la pratique que l'on acquiert la maîtrise de quoi que ce soit. C'est également vrai pour nos sentiments et nos émotions !
L'étendue de ces compétences signifie qu'il y a effectivement de la place pour chacun d'entre nous pour apprendre, grandir et s'améliorer. Il y a beaucoup à apprendre ici. Apprendre l'intelligence émotionnelle, apprendre les outils de l'efficacité énergétique ; ce n'est que le début. C'est comme lire tous les livres sur la voile et la navigation sur les petits bateaux. Vous maîtrisez alors la théorie, mais vous n'avez aucune pratique concrète. Ce n'est qu'avec la pratique que l'on acquiert la maîtrise de quoi que ce soit. C'est également vrai pour nos sentiments et nos émotions !
Comment aborder autant de grands domaines ?
- Les outils d'évaluation sont un excellent moyen d'apprendre à identifier vos émotions
- Les outils d'efficacité énergétique sont inestimables pour vous aider à puiser dans la sagesse et les ressources intérieures afin de gérer vos émotions et de comprendre quels sont les meilleurs choix à faire lorsque vous prenez des décisions dans votre vie.
- La persévérance s'apprend. En fait, proposer des défis et des épreuves aux enfants, pour leur donner l'occasion de développer leur persévérance et leur ténacité, fait partie intégrante de nombreuses cultures. La fixation d'objectifs et la liste des 6 choses les plus importantes ne sont que deux outils que vous pouvez appliquer immédiatement.
- Le développement de l'empathie est puissant dans des situations professionnelles critiques comme un appel de vente, une conclusion, votre style de management, etc. L'utilisation de vos outils d'efficacité énergétique vous permettra de prêter attention à vos instincts dans ce domaine au lieu de vous remettre en question.
- Une fois que vous avez appris à être le gestionnaire de vos sentiments, cela devient une habitude facile à appliquer dans toute relation professionnelle ou personnelle.
La maîtrise de tous les éléments de base ne se fait pas du jour au lendemain. Mais avec de la pratique, on y arrive très rapidement - tout comme apprendre à faire du vélo. Une fois que vous savez comment cela est "censé fonctionner", comment l'efficacité énergétique est "censée se sentir", il est de plus en plus facile de la rétablir dans diverses circonstances. C'est là que la maîtrise est atteinte. C'est là que vous et tous les membres de votre entreprise bénéficient de votre maîtrise.